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Anorgasmie ou l’absence d’orgasme : 7 conseils rapide pour vous libérer
Perçu comme le summum du plaisir sexuel, l’orgasme est souvent considéré comme la finalité à atteindre à tout prix lors d’un rapport. Pourtant, l’absence d’orgasme n’a rien d’anormal ou d’inquiétant : des périodes sans jouir peuvent être particulièrement fréquentes au cours d’une vie sexuelle et il est possible de les surmonter sans intervention extérieure. Cependant, lorsque l’anorgasmie dure et engendre des questionnements voire de la souffrance, alors il devient primordial de s’en libérer. Mais comment faire pour atteindre l’orgasme et se défaire de ce blocage vers la jouissance ? Voici sept conseils pour laisser définitivement l’anorgasmie derrière vous.
Qu’est-ce que l’anorgasmie ?
L’anorgasmie est le fait de ne pas réussir à atteindre l’orgasme. Elle fait partie des troubles de l’orgasme qu’on appelle la dysorgasmie. Au cours de leur vie, 5 à 10 % des femmes en souffriraient. Néanmoins, elles ne sont pas les seules touchées et les hommes peuvent également éprouver des périodes d’anorgasmie.
Lorsque l’excitation sexuelle est telle que le seuil orgasmique est atteint, des substances chimiques sont libérées au niveau cérébral, déclenchant alors l’orgasme. L’orgasme est défini comme une sensation de plaisir extrême, puissant, mais temporaire, modifiant l’état de conscience et s’accompagnant de contractions involontaires.
On distingue l’anorgasmie de la frigidité : une personne frigide ne ressent pas du tout de plaisir pendant qu’elle fait l’amour et le désir d’avoir des relations sexuelles est souvent absent. En conséquence, le plaisir disparaît, il s’agit d’une véritable anhédonie : ce n’est pas le cas dans l’anorgasmie. En effet, désir, excitation sexuelle et plaisir sont présents et normaux, seule la jouissance n’est pas au rendez-vous, quelle que soit la façon dont la personne est stimulée.
On distingue plusieurs types de trouble anorgasmique :
- L’anorgasmie primaire : c’est-à-dire qu’elle est présente depuis toujours, la personne n’a jamais atteint l’orgasme ;
- L’anorgasmie secondaire : ici l’homme ou la femme a déjà vécu la jouissance dans sa vie sexuelle, mais n’y parvient plus ;
- L’anorgasmie généralisée : l’absence d’orgasme a lieu dans toutes les situations, sans contexte spécifique ;
- L’anorgasmie situationnelle : dans ce cas la jouissance ne se produit pas uniquement lors de situations spécifiques, par exemple selon des contextes particuliers (période de chômage, deuil récent, épisode de stress…) ou avec des partenaires précis.
Dans certains cas d’anorgasmie, il est par exemple possible pour les personnes de parvenir à l’orgasme en se masturbant en solitaire sans pour autant réussir à jouir avec leur partenaire.
Comment se libérer de l’impossibilité d’atteindre l’orgasme ?
Les solutions pour ne plus souffrir d’anorgasmie et atteindre la jouissance sont nombreuses. Jouir est naturel, mais demande de connaître son corps : en plus d’un apprentissage, il faut savoir lâcher prise. S’aimer inconditionnellement pour nourrir une image positive de soi est important, tout autant qu’entretenir la communication avec le partenaire et bénéficier d’un minimum de compatibilité sexuelle pour maintenir une libido en forme chez la femme comme chez l’homme.
Voici sept conseils à suivre pour vous aider dans cette démarche et découvrir ou retrouver le plaisir orgasmique :
- Mettre fin à la culpabilité et à la pression
- Rechercher les inhibiteurs orgasmiques
- Identifier les causes psychologiques
- Prendre conscience des facteurs physiologiques et des maladies
- Apprendre à se connaître intimement pour favoriser l’orgasme
- Pratiquer des exercices sexuels avec le partenaire
- Consulter un thérapeute
Conseil n°1 : Mettre fin à la culpabilité et à la pression face à l’anorgasmie
Si vous souhaitez vous libérer de l’anorgasmie, il est important de relâcher la pression et de ne pas vous en vouloir de ne pas atteindre la jouissance.
En effet, la situation que vous endurez génère peut-être chez vous des émotions dites négatives, comme de la colère ou de la tristesse. C’est tout à fait normal si vous vous sentez désemparé par ce que vous vivez actuellement. Néanmoins, vos émotions expriment un besoin qui doit être comblé : accueillez ce que vous ressentez pleinement sans vous sentir coupable ou vous blâmer de cette situation.
Vous devez savoir que l’absence d’orgasme est relativement courante chez les jeunes femmes notamment. Évidemment, l’anorgasmie chez l’homme au début de sa vie sexuelle est également possible.
Quand on commence à explorer sa sexualité, se découvrir et se comprendre demande parfois du temps, des expérimentations, des essais, des tentatives : on se cherche soi-même, mais aussi au travers de l’autre. C’est donc tout à fait normal si les orgasmes et la jouissance ne sont ni immédiats ni systématiques.
Cependant, même pour des personnes ayant une sexualité active depuis de nombreuses années, la quête de l’orgasme peut s’avérer fastidieuse : même acquis, il disparaît parfois pendant quelque temps… ou n’est même jamais atteint malgré des décennies de rapports plaisants et excitants.
Car l’anorgasmie n’est en aucun cas symbolique d’un plaisir sexuel absent et ne relève pas (dans la majorité des cas) d’une problématique de couple.
En revanche, les difficultés orgasmiques sont parfois en lien avec l’injonction à la performance, cette « course à l’orgasme » où chaque rapport sexuel devrait forcément finir par la jouissance de chacun des partenaires. Cette pression sexuelle, induite socialement et parfois entretenue par soi-même ou par le partenaire, entraîne du stress et de l’anxiété, ce qui vient nuire au laisser aller et à l’arrivée de l’orgasme.
Nombreuses sont les femmes (et les hommes) à ne pas avoir d’orgasme à chaque rapport sexuel : cela ne les empêche pas pour autant de prendre beaucoup de plaisir, d’être dans l’excitation et de se sentir en communion avec leur partenaire. Chaque intimité, chaque sexualité est unique : les normes, les besoins, les rythmes sont propres à chacun. Avoir des rapports plusieurs fois par jour, jouir systématiquement, mettre la sexualité au premier plan : tout cela n’est pas obligatoire.
Certaines personnes acceptent donc de ne pas jouir à chaque rapport quand, pour d’autres, la frustration sera terrible. Pourtant, il est essentiel de ne pas faire une fixation sur l’orgasme. Chercher à l’atteindre à tout prix est contre-productif : s’acharner ne permet pas de lâcher prise. Se laisser aller en se détachant de cette finalité orgasmique est l’une des clés pour parvenir à jouir.
Orgasmer va donc bien au-delà de la pure stimulation mécanique. C’est pourquoi l’identification des inhibiteurs et autres blocages favorisera cette posture de lâcher-prise pour monter au septième ciel.
Conseil n°2 : Rechercher les inhibiteurs orgasmiques
Afin de vous libérer de l’anorgasmie, le deuxième conseil que vous pouvez suivre est de réfléchir à ce qui vous empêche de lâcher prise complètement. Une fois ces freins identifiés, vous aurez alors la possibilité de mettre en place des contre-mesures pour favoriser la venue des orgasmes.
Les inhibiteurs ou bloqueurs de jouissance sont parfois simples à détecter et à contrer. Par exemple, si vous craignez d’être surpris pendant vos rapports par une personne de votre famille avec qui vous vivez (parent, enfants…) vous pouvez poser un verrou sur votre porte : cette peur envolée, vous serez plus à même de vous focaliser uniquement sur ce que vous ressentez.
Si vous éprouvez des difficultés à être à l’aise, que ce soit par rapport à la nudité ou par peur de montrer votre visage pendant l’orgasme, le fait de tamiser la lumière voire l’éteindre peut s’avérer facilitateur. De même, si les bruits des corps vous gênent, mettre de la musique pour les couvrir vous aidera à ne plus y penser.
Cependant, les freins à l’orgasme sont parfois plus complexes à identifier et à contourner. Par exemple, il peut s’agir de pensées récurrentes négatives associées à la peur de ne pas atteindre l’orgasme qui envahissent l’esprit et bloquent l’excitation sexuelle.
De même, certaines stimulations sensorielles ne sont parfois pas assez intenses pour faire monter l’excitation ou à l’inverse elles provoquent des sensations désagréables qui vont la faire redescendre et stopper la montée orgasmique.
Mais les inhibiteurs ne font pas tout : l’anorgasmie est dans certains cas la résultante de causes psychologiques qu’il est nécessaire d’identifier pour s’en libérer.
Conseil n°3 : Identifier les causes psychologiques face à l’anorgasmie
L’origine de l’anorgasmie peut être psychologique. Moins évidentes à détecter, car parfois refoulées ou inconscientes, ces causes psychiques vont générer le blocage sexuel provoquant le trouble de l’orgasme. Comme l’on ne peut traiter que ce que l’on connaît, identifier ces facteurs psychologiques vous aidera à vous libérer du manque orgasmique.
Tout d’abord, des aspects sociaux sont à prendre en considération : il peut s’agir d’une éducation rigide qui a été très stricte dans l’enfance ou d’un contexte religieux ou culturel particulier, engendrant des normes sexuelles étroites, fortement limitantes et bridant la sexualité. En conséquence, vous pouvez rencontrer des difficultés à vous sentir à l’aise avec votre corps pendant les rapports. De même, sexe et orgasme sont alors perçus comme sales, dangereux et sujets de culpabilisation.
Votre estime de vous-même et votre confiance personnelle ont pu également être fragilisées, nourrissant des complexes corporels et des peurs sexuelles, empêchant alors tout lâcher-prise lors des rapports.
Une absence totale ou partielle d’orgasme peut aussi résulter d’un traumatisme non traité tel qu’un abus sexuel, une agression ou une mauvaise expérience sexuelle vécu auparavant. Ces événements provoquent dans certains cas des réminiscences (notamment en cas d’état de stress post-traumatique) sous forme d’images fortement imprégnées sur le plan émotionnel qui vont bloquer tout lâcher-prise possible pour atteindre l’orgasme. Aussi, une dépression, qu’elle soit en réponse à un choc émotionnel ou consécutive à un épuisement professionnel, risque également d’entraîner des problèmes de jouissance.
Autre cause possible de l’anorgasmie : les difficultés au sein du couple.
En effet qu’il s’agisse de disputes, d’un manque d’attention, de problèmes de communication ou encore d’un adultère non surmonté, tout ce qui vient ébranler le couple, que ce soit au quotidien ou pour des raisons plus profondes, risque d’entraîner des répercussions sur la sexualité, tant sur la libido que sur la jouissance.
Pour jouir et se laisser aller afin de mettre en pause les pensées rationnelles, l’acte doit avoir lieu dans de bonnes conditions. En cas d’emprise psychologique ou de violences dans la relation, les mécanismes physiologiques qui amènent à l’orgasme seront fortement bloqués.
Enfin, chez certaines personnes anorgasmiques, d’autres angoisses se jouent parfois inconsciemment comme la peur d’être l’objet sexuel de l’autre, la crainte de voir son identité disparaître pendant le rapport sexuel ou encore en raison d’une phobie des corps nus.
Pour autant, les causes psychologiques sont parfois remplacées par des facteurs physiologiques impactant directement la capacité à jouir.
Conseil n°4 : Prendre conscience des facteurs physiologiques et des maladies
En cause dans l’absence de jouissance, on retrouve, dans certains cas, des facteurs physiques ou organiques tels que des pathologies. L’anorgasmie chez la femme peut être provoquée par des douleurs au moment du rapport (on parle de dyspareunie) ou des contractions du vagin rendant toute pénétration extrêmement douloureuse (il s’agit de vaginisme) : impossible d’atteindre l’orgasme dans ces conditions.
Aussi, à la suite d’un accouchement, un périnée qui n’aurait pas été rééduqué va jouer un rôle défavorable chez la femme anorgasmique, car il possède une fonction support à l’orgasme et le manque de tonicité nuit à la jouissance et à son intensité.
Des douleurs chroniques, une neuropathie, un déficit hormonal ou encore le diabète peuvent être responsables de troubles orgasmiques. Certains médicaments comme les antidépresseurs sont connus pour bloquer la jouissance dans certains cas.
Mais il est possible que l’anorgasmie soit associée à un manque de connaissance du corps et de ce que vous appréciez le plus au niveau charnel.
Conseil n°5 : Apprendre à se connaître intimement pour favoriser l’orgasme
Et si l’anorgasmie provenait d’une méconnaissance de soi et de son corps ? En effet, lors de l’adolescence (et parfois même avant) se joue la découverte du corps, entre érotisation et naissance du désir. La masturbation est alors une clé pour cheminer vers les premiers orgasmes. Se découvrir peut favoriser la jouissance. Mais, pour diverses raisons, certaines personnes n’ont pas eu la possibilité de s’explorer intimement.
Cependant, pas d’inquiétude, il n’est jamais trop tard pour apprendre à se connaître en solitaire ! Car penser que le partenaire sait tout faire est une erreur, et s’entraîner en solo pour découvrir ce qui fait monter en vous l’excitation vous aidera à parvenir à l’orgasme, que ce soit en étant seul ou avec votre conjoint. Zones érogènes, pression à tel endroit, caresse spécifique : en vous familiarisant avec ce qui vous apporte le plus de plaisir, vous pourrez aussi aiguiller et guider plus facilement votre partenaire sur le chemin de l’orgasme.
Faites-vous confiance, soyez à l’écoute de vos sensations et de votre boussole interne : en plus, la masturbation vous permet de vous concentrer sur vous, c’est un véritable exercice de pleine conscience qui vous apportera détente et relaxation. Cependant, ne vous forcez jamais : cela doit rester un plaisir, vous devez en avoir envie pour le vivre de façon positive.
La masturbation est le moment idéal pour laisser libre cours à l’imagination et nourrir ses fantasmes, qui même si vous ne souhaitez pas les réaliser, peuvent être un véritable turbo pour « grimper aux rideaux » : il ne faut pas oublier que l’imaginaire joue un rôle essentiel dans la jouissance, et il serait dommage de se priver de ce que votre imagination a de plus excitant à vous offrir… D’autant que cela peut révéler chez vous certaines préférences sexuelles, comme le sadomasochisme par exemple ou encore le fétichisme qui, loin d’être des déviances, sont probablement la clé de voûte de vos orgasmes.
En plus de la masturbation, vous pouvez vous découvrir un peu plus en réfléchissant à ce qui active fortement votre désir et vient accélérer l’atteinte du seuil orgasmique. Chez certaines personnes, ces éléments sont en rapport avec le contexte : elles sont particulièrement excitées au réveil le matin ou quand il s’agit d’avoir des rapports dans un endroit inconnu par exemple. Il peut aussi s’agir d’accélérateurs physiques (à la sortie de la douche ou en portant telle tenue) ou directement associés au partenaire : une façon spécifique qu’il a de se comporter, un vêtement qu’il porte, une phrase qu’il vous murmure…
D’ailleurs, afin d’approfondir ce travail de libération orgasmique, si vous êtes au sein d’une relation, quelques exercices en commun seront les bienvenus.
Conseil n°6 : Pratiquer des exercices sexuels avec le partenaire
Pour vous libérer de l’anorgasmie, il peut être intéressant de pratiquer des exercices avec votre partenaire sexuel afin de vous réconcilier avec la jouissance.
Tout d’abord, si vous vous sentez à l’aise avec cette idée, pourquoi ne pas faire part à votre amant de votre univers érotique ? Ainsi il connaîtra mieux ce qui active chez vous l’excitation. Plusieurs solutions sont possibles : lui exprimer verbalement (ou lui écrire), lire des revues érotiques dont vous partagerez les passages qui vous procurent un effet particulier ou regarder ensemble quelques vidéos de votre choix.
Évidemment l’inverse est également possible. En effet, en découvrant les activateurs d’excitation de chacun vous favorisez une meilleure connaissance, mais vous élargissez aussi vos répertoires sexuels en tenant compte des changements de goûts et de l’évolution intime de l’autre. Enfin, se faisant, vous parer à la monotonie sexuelle qui peut être une cause de l’anorgasmie : l’imprévisibilité entretient le désir et l’envie.
Autre exercice pour optimiser l’excitation et parvenir à orgasmer : la mise en œuvre d’un scénario sexuel. Si votre partenaire l’accepte, vous devenez le scénariste de votre intimité : il se contentera alors de suivre vos directives. Évidemment, le scénario doit respecter les limites de chacun et le consentement individuel. Ainsi, vous vous libérez de vos rôles classiques et habituels, ce qui aura pour effet de faire monter l’excitation à son comble.
Enfin, il est important de communiquer également sur des aspects plus essentiels. Par exemple, si vous éprouvez des sensations agréables sous les caresses de l’autre, mais que ces stimulations pourraient être encore plus intenses s’il les pratiquait d’une autre façon, vous avez le droit de lui dire.
Si ces difficultés sont présentes et que le trouble orgasmique persiste en dépit des conseils précédents, alors un professionnel de santé pourra vous accompagner.
Conseil n°7 : Consulter un thérapeute
Soigner l’anorgasmie est possible et plusieurs professionnels sont en mesure de vous accompagner dans cette démarche. Par exemple, un hypnothérapeute vous aidera à trouver les causes sous-jacentes à votre absence de jouissance. Consulter un sexologue est aussi adapté : ce dernier peut vous recevoir seul ou un en couple. Si un problème de santé provoquant l’anorgasmie est suspecté par le médecin sexologue, il effectuera les examens nécessaires.
Les séances abordent notamment les façons de réfléchir à la sexualité dans son ensemble et reviennent sur la connaissance du corps et son fonctionnement, dans les moments d’excitation par exemple. L’accompagnement permet de travailler sur la confiance en soi et le lâcher-prise pendant les rapports quand ceux-ci sont problématiques.
En cas de difficultés en rapport avec l’image du corps, le suivi sera principalement orienté sur la façon de prendre conscience de son corps, mais également sur la détente (relaxation, respiration) et le contrôle musculaire. Car la reconnexion corporelle est déterminante dans le traitement de l’anorgasmie.
De même, pour juguler une anxiété importante et des images parfois envahissantes, méditation et sophrologie sont d’excellentes méthodes douces utilisées par certains professionnels. L’acupuncture peut s’avérer aussi utile pour rediriger correctement le flux énergétique.
Le sexothérapeute peut proposer des exercices à réaliser en solo ou en duo : masturbation dirigée, séance de relaxation et de caresses avec le partenaire (méthode sensate focus)… Les supports qu’il utilise sont variés, afin de redonner un côté ludique et accessible au sexe lorsque celui-ci est devenu anxiogène ou pesant à vivre. Des supports pornographiques ou érotiques comme des vidéos ou des livres aideront à renforcer une imagination peu utilisée ou peu développée.
Lorsque l’anorgasmie se produit au sein du couple, alors ce dernier doit être questionné notamment si le trouble n’est pas primaire. Dans ce cas, il pourrait être associé à des problématiques d’éjaculation chez le conjoint et d’impuissance. La thérapie est justement le lieu idéal pour aborder les troubles sexuels. Aussi, les univers érotiques et charnels de chacun seront explorés : au-delà de favoriser l’orgasme, l’objectif est également d’amplifier le plaisir pris durant l’acte.
L’investigation de la façon dont fonctionne le couple sexuellement est indispensable pour comprendre ce qui empêche la venue de l’orgasme. En effet, l’hypnothérapie permet un travail sur les idées reçues à propos de la sexualité et sa représentation idéale (pour soi et pour le partenaire), aidant à clarifier ce que vous vous autorisez ou pas, ainsi qu’à l’autre. Selon que l’anorgasmie est en lien avec un contexte peu excitant (par exemple parce que votre pratique ne correspond pas à vos envies profondes) ou avec un problème de laisser-aller, le travail thérapeutique sera alors différent.
A retenir
Chaque anorgasmie est spécifique et propre à la personne qui la vit : les solutions pour la traiter varient selon la situation initiale.
Si votre sexualité n’est pas synonyme de douleurs, de souffrance ou de mal-être et que l’excitation, la curiosité et le désir sont présents, il n’y a pas lieu de s’inquiéter : l’absence d’orgasme est souvent temporaire. Cependant, si une forme de dégoût sexuel prend le dessus, il peut être pertinent de prendre contact avec un hypnothérapeute pour comprendre et avancer.
Le médecin traitant ou le gynécologue (l’urologue pour les hommes) pourront écarter certains troubles physiologiques, tandis qu’un psychothérapeute ou un sexologue aidera à remonter à la source du problème de jouissance. Car en cas de traumatisme par exemple, l’anorgasmie n’est qu’un symptôme du trouble psychologique qui se manifeste en fond et nécessite en l’occurrence une prise en charge pour aller mieux.
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